Comme d’autres rêvent de l’Amérique, du désert ou d’iles enchanteresses, moi, je rêvais depuis longtemps de Samarcande. Allez savoir pourquoi !

    Et voilà que le hasard des circonstances m’offrait la possibilité de partir en Ouzbékistan (c’était avant le covid). Voilà un pays que d’aucuns ont du mal à situer sur la mappemonde, perdu entre tous ces pays qui finissent par « stan ». Pourtant, rien n’est plus facile que de s’y rendre, maintenant que ce pays a des accords avec la France pour accueillir sans visas ses ressortissants. Il faut dire qu’après la chute de l’URSS, le pays s’est ouvert aux voyageurs d’Occident et qu’une évolution démocratique a suscité l’essor d’une politique qui a fait du tourisme la première industrie du pays. Il fallait pour cela entreprendre de gigantesques travaux d’infrastructures hôtelières, mais surtout restaurer un patrimoine considérable.

    Alors, disons brièvement que je ne fus pas déçue : Samarcande, Boukhara, Kiva valent le voyage ! La place du Régistan à Samarcande est une pure merveille. Mosquées, madrasas, artisanat d’influence iranienne, indienne, turque ont resurgi de plus de cinquante ans d’abandon pour nous éblouir de leur beauté architecturale.

Voilà pourquoi j’ai été attirée par les deux expositions qui se sont ouvertes cette année à Paris, l’une au Louvre, l’autre à l’Institut du Monde Arabe dont je vous livre quelques images.

A-M MACHTOU (Février 2023)

En cliquant sur cette

 photo de la place du

Régistan, vous pourrez

 découvrir quelques

images de cette

 exposition